Puis je t'ai vu sur une annonce, j'ai craqué et j'ai parcouru des kilomètres pour aller te chercher.
Je me rappellerai toujours lorsque dans la voiture, pour te rassurer, je t'ai caressé et que tu m'as léché les doigts.
Je sentais que c'était pour me dire Merci de t'avoir choisi.
Tu es arrivé à la maison et je t'ai installé dans une cage pour que tu puisses t'acclimater. Puis je t'ai mis en enclos, et tu as vite trouver des failles pour te faire la malle en journée quand je n'étais pas là et rejoindre le canapé

Ton enclos restait ouvert en permanence, mais tu ne t'aventurais que rarement en dehors. Tu préférais le confort de tes coussins moelleux.
J'ai tout fait pour que tu te sentes bien à la maison.
Malgré ton début de vie difficile, tu étais la douceur et la gentillesse incarnée. Jamais une once de méchanceté.
Tu ne recherchais que les câlins

Avant d'arriver à la maison, tu as passé les 2 premières années de ta vie enfermé dans une cage de 80cm dans une classe d'école maternelle. Tu ne sortais jamais, et étais baladé le week-end de familles en familles quand quelqu'un voulait bien de toi... mais il arrivait que tu restes seul tout le week-end. Entre ta cage qui n'était faite qu'à la semaine et une alimentation pas adaptée pour toi, nous pouvons remercier la gentille dame qui tout juste arrivée dans l'école a vu que tu n'avais pas ta place ici et a décidé de te sortir de là.
Malgré mes attentions envers toi, je sentais qu'il te manquait quelque chose pour que tu sois plus épanoui.
J'ai donc décidé d'adopter une petite lapine, en croisant les doigts pour que cela fonctionne entre vous.
Au vu de ton caractère, je me disais qu'il n'y avait pas de raisons que cela ne fonctionne pas!
Appie est arrivée peu de temps après. Encore un signe du destin, car j'avais craqué sur son joli minois, mais elle était déjà réservée par une personne visiblement pas très sérieuse, car elle n'est pas venu la récupérer.
Une petite tornade qui a chamboulé notre vie à la maison

Elle te sentait et ne voulait qu'une chose : te rejoindre! Impossible d'attendre une quarantaine, elle avait détruit sa cage pour se coucher auprès de ton enclos.
Vous vous êtes entendus dès le premier jour et êtes devenus vite inséparables.
Grâce à elle, tu as osé t'aventurer en dehors de ton enclos. Tu es devenu moins peureux.
Jusqu'à ce que tu tombes malade il y a quelques mois... Elle le savais avant moi, car elle ne te lâchais plus et restait sans arrêt à côté de toi.
J'ai tout fais pour ne pas que tu souffres. Toi qui avait toujours détesté prendre quelques médicaments qu'il soit, tu prenais tout sans ronchonner. Tu avais envie de te battre pour rester avec nous.
Est arrivé dimanche soir où tu m'a montré que tu n'en pouvais plus, que tu étais devenu trop faible.
Le cœur brisé, je décidais que je t'emmènerai au vétérinaire pour te soulager. Je ne voulais pas voir la vérité en face, mais je ne pouvais supporter de te voir souffrir.
Puis je ne pensais pas que cela arriverait si rapidement... Hier matin, tu étais debout, tu prenais des médicaments et tes petites friandises. Je ne pouvais imaginer qu'en rentrant hier soir, je te retrouverai à bout.
Juste le temps de te faire quelques caresses et te dire que je t'aimais, puis tu es parti.
Je n'ai pas vu la peur dans tes yeux, car tu savais que tu étais en train de partir... Tu respirais calmement, tu attendais ton heure.

--
J'aurai aimé que tu sois éternel, que tu restes plus longtemps avec nous. Tu nous manques déjà.
Je pleure en écrivant ses quelques lignes pour retracer ton histoire. Tu as laissé ta trace dans nos cœurs, nous ne t'oublierons jamais. Repose en paix mon loulou et veille sur ta copine Appie qui est seule maintenant. Nous te promettons que nous continuerons à prendre soin d'elle comme tu veillais sur elle.

A tout jamais dans nos cœurs, mon Glouglou (ton petit surnom)
